La légende boursière André Kostolany a dit un jour : « Achetez des actions, prenez des somnifères et ne regardez plus les titres. Après de nombreuses années, vous verrez : Vous êtes riche ». Dans cet article, nous allons passer en revue la stratégie d’investissement indiscutablement la plus ennuyeuse, mais probablement la plus sous-estimée : Buy and Hold. Nous vous montrons à quel point elle est simple, quelles sont ses opportunités et ses pièges, et pourquoi elle n’est pas bien vue par l’industrie financière.
Contents
- Focalisation sur les ETF
- Qu’est-ce qu’une stratégie d’achat et de conservation et comment fonctionne-t-elle dans la pratique ?
- Pouvez-vous devenir riche avec une stratégie d’achat et de conservation ?
- Distinction avec d’autres approches d’investissement
- Pourquoi la plupart des investisseurs n’adoptent-ils pas une stratégie d’achat et de conservation ?
- Avantages et pièges de la stratégie buy and hold
- Conclusion
- Cela pourrait aussi vous intéresser
- Clause de non-responsabilité
Focalisation sur les ETF
Nous sommes convaincus que les ETF d’actions sont particulièrement bien adaptés à la partie d’une stratégie buy and hold basée sur le risque. C’est pourquoi nous avons choisi de ne pas inclure dans ce rapport les actions individuelles ou d’autres classes d’actifs telles que l’immobilier ou les obligations.
Qu’est-ce qu’une stratégie d’achat et de conservation et comment fonctionne-t-elle dans la pratique ?
Selon Wikipedia, le Buy and Hold ( acheter et conserver) est une stratégie d’investissement qui vise à conserver des placements financiers à long terme. Il est également indiqué que l’idée de base de la stratégie « Buy and Hold » est de renoncer, après avoir structuré les placements conformément à la théorie du portefeuille, à tenter d’obtenir un rendement supplémentaire en restructurant le portefeuille (par exemple par le stock picking, voir également ce chapitre).
Mise en œuvre simple du « buy and hold » (achat et conservation)
Pour savoir comment structurer facilement votre patrimoine, lisez notre article « Allocation d’actifs : le b.a.-ba de l’investissement ». L’essentiel est de répartir votre patrimoine en pourcentage dans différentes classes d’actifs – et de vous y tenir à long terme .
Au lieu de procéder à des rééquilibrages constants selon la devise « aller et venir vide les poches », vous ne procédez que sporadiquement à ce que l’on appelle un rééquilibrage, par exemple chaque année ou en fonction d’un événement en cas de fluctuations importantes des cours. Un tel rééquilibrage basé sur des règles a d’ailleurs un effet positif sur le rendement.
Vous vérifiez si les valeurs cibles définies au départ (par exemple, part d’actions = 50%) correspondent (raisonnablement) aux valeurs effectives. Si nécessaire, vous effectuez les corrections appropriées sous forme de transactions.
Un tel rééquilibrage basé sur des règles a d’ailleurs un effet positif sur le rendement. Pour en savoir plus sur le rééquilibrage, consultez notre article « Grâce au rééquilibrage, votre patrimoine retrouve son équilibre ».
Les ETF d’actions s’imposent comme des véhicules d’investissement « buy and hold ».
Il est évident que la partie d’une stratégie d’achat et de conservation basée sur le rendement est mieux mise en œuvre par des ETF d’actions qui couvrent le marché mondial.
En effet, la philosophie du « buy and hold » implique, selon nous, de ne pas devoir vérifier constamment son portefeuille, mais de pouvoir se reposer plus ou moins confortablement.
Nous avons expliqué dans cet article ce à quoi vous devez faire attention lorsque vous achetez un ETF.
Actions individuelles et « buy and hold » ne font pas bon ménage
C’est pourquoi nous considérons que l’investissement dans des titres individuels ne convient pas à une stratégie d’achat et de conservation. En effet, la détention d’actions d’entreprises individuelles nécessite un suivi régulier de l’évolution des affaires et de l’orientation stratégique.
Et cet engagement plus ou moins intensif dans une entreprise va à l’encontre de l’approche à long terme du buy and hold.
En effet, vous devez nécessairement vous défaire rapidement d’un titre si, par exemple, il risque de faire faillite en raison d’une erreur de gestion. L’exemple de Nokia, l’ancien leader du secteur, qui n’a pas su suivre la tendance du passage du téléphone portable au smartphone sans clavier, en est un exemple frappant et représentatif parmi d’autres. Et a disparu en un rien de temps.
Conclusion
En résumé, une stratégie de buy and hold consiste idéalement à
- orienté vers le long terme,
- basé sur des règles (selon une allocation d’actifs prédéfinie),
- largement diversifié ainsi que
- l’investissement passif (basé sur un indice).
Pouvez-vous devenir riche avec une stratégie d’achat et de conservation ?
En suivant l’approche « buy and hold » largement diversifiée décrite précédemment, vous participez 1:1 à l’évolution globale des cours des actions.
C’est rassurant pour vous : Avec le Buy and Hold, vous ne prenez pas de risque de perte totale comme avec les titres individuels.
En revanche, vous devez être en mesure, financièrement et psychologiquement, de garder la tête froide et de rester investi même dans les pires turbulences du marché (voir ici notre article « Krach boursier 2020 : que doivent faire les investisseurs maintenant ?)
En effet, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est précisément le fait de « rester investi dans le marché » ou « time in the market » qui est la recette du succès du Buy and Hold, comme le montre de manière impressionnante le tableau ci-dessous.
Tableau 1 : Performance des marchés boursiers de 1996 à 2016 et opportunités manquées en raison d’une position hors-jeu
Indizes | immer investiert (Acheter et conserver) | sans les 10 meilleurs jours de bourse | sans les 20 meilleurs jours de bourse |
---|---|---|---|
SPI TR* | +322% | +129% | +42% |
Dow Jones Eurostoxx 50 | +328% | +93% | +8% |
FTSE 100 TR* | +295% | +104% | +31% |
S&P 500 TR* | +440% | +170% | +68% |
Quelques jours choisis sur la ligne de touche peuvent donc réduire extrêmement votre rendement.
Les recherches d’Erwin Heri, professeur suisse à l’université de Bâle, ont également montré que les meilleurs et les pires jours sont souvent très proches dans le temps. Il constate que la psychologie des investisseurs et le battage médiatique ont souvent induit en erreur, en particulier dans ces périodes de turbulences boursières.
En d’autres termes : Après plusieurs jours d’évolution négative des cours, de nombreux investisseurs perdent leur sang-froid, vendent et ratent les « super-jours » qui suivent. Enfin, Heri conclut dans le plus pur style buy and hold : « Asseyez-vous et pensez à votre horizon d’investissement à long terme ».
Obtenir un rendement de plus de 8 % à long terme grâce au Buy and Hold
Si vous aviez investi dans un ou plusieurs ETF diversifiés à l’échelle mondiale, vous auriez obtenu un rendement annualisé avant impôts et frais de 8,59% entre le 31 décembre 1988 et le 31 août 2021, soit une période de plus de 30 ans, y compris tous les krachs boursiers (source : MSCI Factsheet pour msci-acwi). Ce rendement élevé peut même être augmenté d’un demi-point de pourcentage par an grâce à un rééquilibrage basé sur des règles (voir également notre article Rebalancer son patrimoine pour retrouver l’équilibre).
Il n’y a bien sûr pas de certitude absolue qu’un tel niveau de rendement appréciable puisse être atteint à l’avenir.
Inversement, une stratégie d’achat et de conservation signifie également que vous renoncez à la prétention de battre le marché et d’obtenir un rendement supérieur.
Le pouvoir des intérêts composés dans les opérations d’achat et de conservation
L’approche Buy and Hold permet en outre au puissant effet des intérêts composés de jouer pleinement son rôle, puisque vous restez investi à long terme et en permanence.
Voici un exemple de calcul : un investissement initial de 20 000 francs, une durée d’investissement de 30 ans et une plus-value annuelle de 8% permettent d’obtenir un capital final de 201 253 francs. Une multiplication par dix de votre mise de départ !
Si vous investissiez en plus 600 francs par mois, vous seriez millionnaire au bout de 30 ans.
Alors oui, grâce à l’effet des intérêts composés, vous pouvez devenir riche avec une stratégie d’achat et de conservation ! A condition d’avoir une bonne dose de patience et d’investir un capital de départ et/ou une mensualité dans un ETF d’actions mondiales.
Ou encore, pour reprendre la citation de Kostolany mentionnée au début de cet article : « Achetez des actions, prenez des somnifères et ne regardez plus les titres. Après de nombreuses années, vous verrez : Vous êtes riche ».
Distinction avec d’autres approches d’investissement
Pour mieux comprendre la stratégie d’achat et de conservation, voici deux « contre-stratégies » bien connues qui tournent autour de l’investissement actif:
Stock picking
Le stock picking par l’analyse fondamentale
Le stock picking est probablement le comportement d’investissement le plus courant chez les investisseurs privés. Il est souvent basé sur une analyse fondamentale des actions, sur la base de laquelle le stock picker décide si une action est sous-évaluée et donc digne d’être achetée.
Pour ce faire, le stock picker analyse l’environnement économique et utilise un ou plusieurs ratios spécifiques à l’entreprise, comme le ratio cours/bénéfice (PER).
Au cœur de cette stratégie se trouve le fait que le stock picker pense pouvoir prédire l’évolution future du marché. En d’autres termes, contrairement au reste du marché, il pense pouvoir identifier une action sous-évaluée et le moment où cette action aura atteint sa juste valeur. Il se débarrasse ensuite de l’action, ce qui répète la procédure.
Une telle stratégie ne peut pas fonctionner du point de vue de l’hypothèse d’efficience des marchés, qui constitue la base théorique de la théorie moderne du portefeuille. En effet, celle-ci part du principe que les marchés sont fondamentalement transparents et que, par conséquent, les entreprises cotées en bourse sont à tout moment « correctement » évaluées.
Stock picking via l’analyse graphique
En plus de l’analyse des fondamentaux, il existe également le stock picking par l’analyse graphique, également appelée « analyse technique ». Il s’agit d’une tentative d’identifier des tendances basées sur les variations de prix et les volumes de transactions.
Contrairement à l’analyse fondamentale décrite précédemment, l’analyse graphique s’intéresse en premier lieu au comportement du marché financier et non à la détermination d’une éventuelle sous-évaluation basée sur des données fondamentales.
Du point de vue de la science, cette thématique est majoritairement considérée de manière critique et souvent rejetée comme un pur tour de passe-passe par ses exposants.
Calendrier du marché
Cette stratégie se concentre moins sur des actions individuelles que sur le rééquilibrage de classes d’actifs entières (« Le moment est venu de surpondérer les matières premières »), de marchés (« Sortez des marchés émergents dès maintenant ! ») ou de secteurs (« Le renforcement des valeurs d’assurance offre désormais des opportunités de rendement supérieures à la moyenne ») sur la base d’un moment supposé favorable.
D’un point de vue scientifique, cette stratégie échoue également pour la plupart ou est en contradiction avec la théorie du portefeuille selon laquelle les marchés sont efficients et que toutes les évolutions sont donc constamment prises en compte.
Lors de nos rencontres sporadiques, un collègue commun nous montre de manière impressionnante à quel point le market timing peut nuire au rendement. Depuis une dizaine d’années, il n’a plus investi de manière significative dans les actions. Il considère les sommets régulièrement atteints par les bourses comme une surévaluation qui le décourage.
Au lieu de cela, il conserve une position de trésorerie de plus en plus importante. Il attend toujours de trouver le bon moment pour entrer sur le marché. En restant sur la touche, il se prive chaque année de rendements sous forme de plus-values et de dividendes.
Au lieu de « Timing the Market », l’approche Buy and Hold met en avant le principe de « Time in the Market » (voir ce chapitre).
La science contre le stock picking et le market timing
Comme nous l’avons déjà mentionné, les stratégies d’investissement actif telles que le stock picking et le market timing sont difficiles à appliquer d’un point de vue scientifique. En effet, d’un point de vue empirique, pratiquement aucune stratégie d’investissement active ne bat le marché ou l’indice de référence correspondant sur le long terme.
Gerd Kommer, auteur de livres à orientation scientifique, est lui aussi critique vis-à-vis du trading actif. Dans la 5e édition de son ouvrage de référence « Souverän Investieren mit Indexfonds und ETFs » (Investir souverainement avec des fonds indiciels et des ETF), il résume ainsi la situation :
« Il n’existe pratiquement pas d’études sérieuses, définitivement reconnues par la communauté scientifique, qui démontrent la surperformance d’un trading intensif ou d’un picking de fonds pour les investisseurs privés, après prise en compte des coûts, des taxes et des risques. Une simple stratégie d’achat et de conservation est presque toujours supérieure à une stratégie de trading intensif ou de switching à long terme, et les quelques exceptions à cette règle varient d’une fenêtre de temps à l’autre et sont donc probablement dues au hasard. «
Gerd Kommer, auteur de livres
Pourquoi la plupart des investisseurs n’adoptent-ils pas une stratégie d’achat et de conservation ?
Comme nous l’avons vu précédemment, le buy and hold est une stratégie d’investissement très prometteuse. Et pourtant, elle n’est pas suivie par la majorité des investisseurs privés. Nous voyons trois raisons principales à cela :
- L’appât du gain
- De puissants lobbyistes
- Raisons psychologiques
L’appât du gain
En toute honnêteté, vous ne vous enrichirez pas rapidement avec une stratégie d’achat et de conservation. Si vous êtes impatient d’investir et/ou si vous attendez des rendements lunaires, vous préférerez les opérations à court terme et hautement spéculatives.
Mais même Kostolany, le spéculateur boursier déjà cité, n’a pas de recette universelle pour s’enrichir rapidement : « Je ne peux pas vous dire comment devenir riche rapidement ; mais je peux vous dire comment devenir pauvre rapidement : c’est-à-dire en essayant de devenir riche rapidement ».
De puissants lobbyistes
Un investisseur buy-and-hold génère nettement moins de coûts qu’un investisseur à orientation active. Ce qui, du point de vue de l’investisseur passif, représente un grand avantage pour son rendement, n’est naturellement pas du goût de l’industrie financière. En effet, elle profite d’une part des frais de transaction plus fréquents grâce à un trading régulier. D’autre part, elle empoche des frais relativement élevés pour les produits d’investissement gérés activement par les banques.
Il est donc assez peu probable que votre conseiller bancaire vous recommande des ETF.
Sauf peut-être s’il a l’envergure et l’indépendance d’un Warren Buffett. En effet, le célèbre investisseur, qui suit également une stratégie d’achat et de conservation, a rendu hommage au pionnier de l’investissement passif dans les indices, John « Jack » Bogle.
Dans cette courte et impressionnante séquence filmée à l’occasion de l’assemblée annuelle 2017 de son conglomérat d’entreprises Berkshire Hathaway, Buffett loue les mérites extraordinaires de Bogle, présent à l’assemblée, et le félicite pour son 88e anniversaire.
Personne n’a été plus utile à l’investisseur privé américain que Bogle. Malgré l’opposition farouche du puissant lobby financier, les fonds indiciels lancés par Bogle dès le milieu des années 70 ont permis d’économiser des milliards et des milliards de frais et d’obtenir ainsi de meilleurs rendements que les « professionnels ».
Raisons psychologiques
Nous considérons que la psychologie des investisseurs est la troisième raison importante pour laquelle la stratégie d’achat et de conservation ne fait pas plus d’adeptes.
Nous vivons dans une société de la performance, où nous apprenons très tôt qu’il n’y a pas de prix sans travail. Nous sommes également d’accord pour dire qu’aucun champion n’est jamais tombé du ciel.
La vie quotidienne nous confirme régulièrement la véracité de cette sagesse populaire. Dans le monde du travail, du sport ou de la musique, il est courant de constater que si nous pratiquons plus intensément l’activité en question, nous devenons meilleurs et plus performants.
Nous pouvons également faire appel à un spécialiste, par exemple un menuisier, un coiffeur ou un cordonnier de confiance, conformément à la répartition moderne des tâches. Et voilà : le résultat est bien meilleur que si nous l’avions fait nous-mêmes !
C’est pourquoi, en matière d’investissement, nous pensons intuitivement que l’engagement actif, que ce soit par le biais du stock picking ou du market timing, permet d’obtenir de meilleures performances qu’avec une stratégie passive de buy and hold.
Si nous n’avons pas le temps, l’intérêt ou les deux pour nous occuper nous-mêmes de l’investissement, nous allons chez un spécialiste – dans ce cas, un conseiller en investissement. Nous sommes prêts à payer des frais élevés, car la performance et la qualité ont un prix. Jusqu’ici, tout va bien ? Malheureusement, non.
En effet, en matière d’investissement, un comportement actif n’est généralement pas récompensé par une meilleure performance. Bien au contraire. L’une des principales raisons est le surcoût lié aux frais plus élevés des transactions et/ou de la gestion externe des actifs, contrairement au « buy and hold ».
Avantages et pièges de la stratégie buy and hold
Les cinq avantages du « buy and hold
Nous voyons les cinq avantages suivants dans la stratégie Buy and Hold, que nous suivons nous-mêmes systématiquement par conviction :
- Confortable et simple : au lieu d’effectuer régulièrement des analyses de marché et d’entreprise complexes, le Buy and Hold vous permet d’opérer en mode de pilotage automatique. En d’autres termes, vous n’effectuez que des opérations basées sur des règles, ce qui ne vous occasionne pratiquement aucune charge administrative (notamment pour remplir votre déclaration d’impôt annuelle).
- Un prix imbattable : vous n’avez que peu ou pas de frais de transaction (voir l’offre DEGIRO ci-dessous avec des ETF gratuits), car vous n’avez pas besoin d’acheter et de vendre constamment avec le Buy and Hold. De plus, en choisissant des ETF passifs, les frais courants sont extrêmement faibles. Cela signifie qu’il faut compter avec un TER annuel de seulement 0,2% environ. Cela correspond à environ un dixième ( !) d’un fonds géré activement.
- Transparent et autodéterminé : Lorsque vous investissez dans un ou plusieurs ETF dans le cadre de votre stratégie d’achat et de conservation, vous pouvez le faire de manière totalement autonome, en ligne et en quelques clics sur de nombreuses bourses. Une fois que vous avez investi, vous pouvez consulter à tout moment le cours et l’écart par rapport à l’indice (tracking error).
- Rapport rendement/risque optimal : un investissement global dans un ou plusieurs ETF en actions vous permet de participer 1:1 à l’évolution boursière des marchés mondiaux. Au cours des trois dernières décennies, il en a résulté un rendement annuel brut de plus de 8 pour cent, y compris divers krachs boursiers, mais sans courir le risque d’une perte totale comme pour les titres individuels.
- Rationnel et scientifiquement fondé : D’innombrables études prouvent le succès du Buy and Hold. Cette base scientifique est un gage de sécurité. Il s’agit donc d’une stratégie tout à fait rationnelle avec un track record de succès.
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Les cinq pièges du « buy and hold
Là où il y a de la lumière, il y a aussi de l’ombre. Vous devez être conscient des cinq défis suivants de la stratégie Buy and Hold :
- Pas intuitivement : vous devez accepter (apprendre) qu’en matière d’investissement, contrairement à d’autres domaines de la vie, l’inaction à long terme est une approche tout à fait prometteuse.
- Pas de surperformance : se contenter du rendement du marché ou renoncer à une surperformance peut également être difficile pour l’un ou l’autre. Tout au plus, il est utile de se rappeler la règle boursière « aller et venir vide les poches ».
- Trop ennuyeux : une stratégie d’achat et de conservation n’est pas du tout spectaculaire et n’a rien de sexy. C’est un fait et il n’y a pas de quoi se vanter. Sauf peut-être qu’au final, seul le rendement (supérieur) compte.
- Résistance au crash : garder son calme en cas de krach boursier et ne pas se mettre en mode vente panique nécessite une solide éducation financière – et une bonne dose de nerfs (voir aussi notre article « Krach boursier 2020 : que doivent faire les investisseurs maintenant ?)
- Résistance à la pornographie financière : ne pas se laisser savonner la planche par l’industrie financière, c’est-à-dire ignorer systématiquement ses prévisions et conseils d’investissement quotidiens, requiert une forte volonté et des connaissances financières solides. (Le terme « pornographie financière » n’est malheureusement pas une invention de notre part, mais de l’auteur Gerd Kommer mentionné précédemment. Par ce terme, il désigne en premier lieu les propos peu sérieux de soi-disant experts financiers qui poursuivent avant tout leurs propres intérêts).
Conclusion
La stratégie d’achat et de conservation en propre basée sur les ETF est la stratégie d’investissement la plus simple, la moins chère et – scientifiquement parlant – celle qui présente probablement le meilleur rapport risque/rendement. Elle fonctionne selon la philosophie « La force réside dans le calme ».
Si elle n’est pas plus souvent pratiquée par les investisseurs privés, c’est, selon nous, en raison de leur propre appât du gain, du puissant lobby financier et, last but not least, de facteurs psychologiques. En effet, l’inaction n’est généralement pas une stratégie gagnante dans d’autres domaines de la vie.
Toutefois, la stratégie buy and hold ne convient qu’aux investisseurs qui sont disciplinés, qui ont les nerfs solides et qui veulent et peuvent investir à long terme.
Qu’en pensez-vous ? Que vous partagiez notre avis ou que vous le contestiez. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires !
Cela pourrait aussi vous intéresser
Clause de non-responsabilité
Clause de non-responsabilité : Investir comporte des risques. C’est à vous de décider si vous souhaitez ou non assumer ces risques.
Sous réserve d’erreurs : Nous avons rédigé cet article en toute bonne foi. Notre objectif est de vous fournir, en tant qu’investisseur privé, les informations les plus objectives et les plus pertinentes possibles sur le thème de la finance. Toutefois, si nous avons commis des erreurs, si des aspects importants ont été oubliés et/ou ne sont plus d’actualité, nous vous serions reconnaissants de nous en informer.
1 Kommentare
Es gibt kein ewiges Wachstum.
Darum sollte man nicht nur auf steigende Kurse wetten, sondern auch auf seiwärts (Short-Put & Short-Call) und auf fallende Kurse wetten können.
Im englischen sprachraum ist man betreffend Börse ehrlich: man verwendet den Ausdruck bet.
Das aktuelle Umfeld mit der Ukraine zeigt es einmal mehr.
Corona läuft noch, siehe China.
Es können aber auch natürliche Katastrophen sein, die einem die Wette verhageln.
Industrie 4.0 und der demographische Wandel bringen zusätzliche Umwälzungen.
Darum meine Stillhalter-Dividendenstrategie.
Der 3. Freitag in einem Monat ist Optionsverfall.
Regelmässige Optionsprämien bringen langfristig mehr, als warten auf Godot (buy and hold)