L’allocation d’actifs : l’alpha et l’oméga de vos placements financiers

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Dans le dernier article, vous avez découvert les effets positifs d’une diversification intelligente en matière d’investissement. Dans cet article, nous allons aborder le sujet de manière plus concrète en nous penchant sur l’allocation d’actifs : le facteur clé de succès de votre investissement ! Dans cet article, nous vous expliquons comment structurer votre patrimoine en fonction de vos besoins ou de votre profil de risque.

Détermination de votre profil de risque

L’allocation d’actifs dépend de votre profil de risque individuel. Celui-ci est à son tour influencé par les trois facteurs suivants :

  • Horizon d’investissement
  • Prise de risque
  • Capacité à prendre des risques

Horizon d’investissement

En règle générale, plus votre horizon d’investissement est long, plus vous pouvez prendre de risques et donc rentabiliser votre argent. En effet, comme nous l’avons déjà montré dans cet article, l’investissement à long terme permet généralement de mieux compenser les fluctuations des cours et les corrections boursières. De plus, un horizon d’investissement long vous permet de bénéficier du puissant effet des intérêts composés.

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Prise de risque

Il est également important que vous soyez conscient du niveau de risque que vous souhaitez prendre. En effet, même l’indice d’actions largement diversifié MSCI World, qui compte environ 1600 titres, a perdu plus de 57% (= drawdown maximum) de sa valeur entre le 31 octobre 2007 et le 9 mars 2009 dans le sillage de la crise des subprimes (voir la fiche d’information MSCI World).

Si vous êtes capable de dormir sur vos deux oreilles (et de ne pas vendre) même en cas de chute brutale des cours, vous êtes clairement un investisseur qui aime prendre des risques. Mais peut-être êtes-vous plutôt averse au risque et cherchez-vous avant tout à préserver la valeur de votre investissement.

Capacité à prendre des risques

La capacité de risque exprime les fluctuations de valeur et les pertes que vous pouvez supporter sans vous retrouver dans une situation financière difficile. Ainsi, moins vous dépendez du capital investi pour faire face à vos obligations, plus votre capacité de risque est grande.

Pour plus de clarté, un couple aisé sans enfant et gagnant deux salaires dispose généralement d’une capacité de risque incomparablement plus élevée que, par exemple, une mère célibataire.

Comment déterminer votre allocation d’actifs

Partons d’un patrimoine fictif de 100 000 francs suisses, déposé sur votre compte privé, sans intérêts et disponible à tout moment. Supposons également que tu disposes d’un revenu régulier et que tu maîtrises tes dépenses courantes. Enfin, tu ne prévois pas de faire d’achats importants au cours des 10 prochaines années, comme par exemple l’acquisition d’un logement.

En nous basant sur le modèle de portefeuille à orientation scientifique de Markowitz (voir également cet article), nous vous recommandons de diviser d’abord les 100 000 francs en une partie à faible risque et une partie à haut risque, en fonction de votre profil de risque (voir figure 1).

Profils de risque
Figure 1 : Trois profils de risque différents.

Important : quel que soit votre type de risque, la composition des investissements reste fondamentalement la même au sein des catégories d’investissement « à faible risque » et « à risque élevé » mentionnées.

« Dans la partie la plus risquée, vous ne pouvez pas éviter les actions ».

Un exemple de portefeuille mondial largement diversifié pour l’investisseur à long terme qui aime le risque ou le rendement est présenté dans la figure 2.

Illustration 2 : Un portefeuille mondial pour l'investisseur à long terme axé sur le rendement
Illustration 2 : Un portefeuille mondial pour les investisseurs à long terme axés sur le rendement.

Dans la partie plus risquée, vous ne pouvez pas éviter les actions. Les ETF, qui reproduisent de larges indices de marché dans toutes les régions du monde, sont de très bons véhicules d’investissement. Nous vous expliquons dans un article séparé pourquoi nous considérons les ETF comme particulièrement intéressants en matière d’investissement.

Pour une diversification encore plus large ou un rapport risque/rendement plus avantageux, l’immobilier est une option intéressante en tant que classe d’actifs supplémentaire. Mais là encore, au lieu de prendre des risques inutiles avec des titres individuels ou même des objets individuels (« argent en béton »), il est préférable d’investir dans un ETF qui contient un grand nombre de sociétés immobilières ou de Real Estate Investment Trusts (REITs) au niveau mondial.

Dans la partie à faible risque, en revanche, votre argent sera principalement placé sur votre compte privé, dont vous pourrez disposer à tout moment. Nous ne considérons pas les obligations comme une option intéressante en période de taux d’intérêt historiquement bas.

« La définition de votre allocation d’actifs individuelle, adaptée à votre profil de risque, est essentielle pour votre investissement ».

Conclusion

La définition de votre allocation d’actifs individuelle, adaptée à votre profil de risque, est essentielle pour réussir vos investissements.

Sur la base de votre profil de risque, vos actifs sont d’abord divisés en une partie « à haut risque » et une partie « à faible risque ». Ensuite, la pondération des différentes classes d’actifs est effectuée.

La partie risquée correspond à un portefeuille mondial largement diversifié, composé des classes d’actifs « actions » et, par exemple, « immobilier ».

Pour ces classes d’actifs, le véhicule d’investissement« ETF » (Exchange-traded Fund) est particulièrement bien adapté.

La partie peu risquée correspond essentiellement à des avoirs bancaires (véhicule d’investissement « compte privé »).

Dans le prochain article, nous nous pencherons sur le thème du rééquilibrage et à la manière dont vous pouvez rétablir facilement et à moindre coût votre allocation d’actifs initiale lorsque les performances des différentes classes d’actifs sont différentes.

Vous trouverez ici une vue d’ensemble du thème « Investir » : Apprendre à investir – en huit leçons.

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Clause de non-responsabilité

Clause de non-responsabilité : Investir comporte des risques de perte. C’est à vous de décider si vous souhaitez ou non assumer ces risques.

Sous réserve d’erreurs : Nous avons rédigé cet article en toute bonne foi. Notre objectif est de vous fournir, en tant qu’investisseur privé, les informations les plus objectives et les plus pertinentes possibles sur le thème de la finance. Toutefois, si nous avons commis des erreurs, si des aspects importants ont été oubliés et/ou ne sont plus d’actualité, nous vous serions reconnaissants de nous en informer.

8 Kommentare

  1. Lena Ludwig dit :

    Ich habe nur die 4te Edition des Buches, dort wird es bei der Asset Allocation noch gelistet. Interessant, dass das die 5te Edition nicht mehr listet.

    Demnach sollte man nur in Aktien ETFs und Immobilien ETFs investieren?

    Was ist da so der übliche Split im Portfolio oder was empfehlt ihr/Kommer? 70% ETF entickelte Länder und 30% Emerging Markets? Und mit Immobilien: 60% ETF Entwickelte Länder, 30% ETF Emerging Markets, 10% ETF Immobilien?

    1. Schweizer Finanzblog dit :

      Ja, bei Kommer stehen beim risikobehafteten Teil der Asset Allocation klar Aktien-ETFs im Fokus. Als Beimischung kommen für ihn (optional) Immobilien-ETFs in Frage. That’s it.

      Der « übliche » Split und die einfachste Variante ist, wenn du mit einem einzigen ETF (z.B. Vanguard FTSE All-World) die entwickelte Welt und die Emerging Markets abdeckst, und zwar nach Marktkapitalisierung gewichtet, einschliesslich der Mid und Small Caps (Gemäss Kommer ist dies Variante 1). Dazu kannst du beispielsweise 10 Prozent Immobilien-ETFs beimischen (Kommer’s Variante 2). Bei Kommer’s Varianten 3 und 4 spielt das Factor Investing eine zentrale Rolle. Faktorbasiertes Investieren ist also das Übergewichten von Faktorprämien in einem Portfolio gegenüber einer marktneutralen Gewichtung (Variante 1). Bei der marktneutralen Gewichtung machen die Schwellenländer rund 11% aus. Wenn du diesen Faktor (« Political Risk ») stärker gewichten möchtest, musst du über diesen Anteil gehen. Stefan und Toni sind innerhalb der risikobehafteten Anlageklassen in Aktien-ETFs (70 – 80%; inkl. Übergewichtung der Faktoren « Small Size » und « Political Risk » sowie Toni zusätzlich « Momentum »), Immobilien-ETFs (10-20%) sowie Crowdlending bzw. sog. P2P-Kredite (ca. 10%) investiert. Letztere Anlageklasse empfiehlt Kommer übrigens nicht.

  2. Lena Ludwig dit :

    Hallo zusammen

    Gerd Kommer empfiehlt ebenfalls Rohstoffe beizumischen. Was sind hier Eure Erfahrungen? Und was für Rohstoffe würdet Ihr beimischen? Geht das auch über DEGIRO?

    1. Schweizer Finanzblog dit :

      Hoi Lena

      Vorab: Die Asset Allocation ist für uns ein zentrales Element bei der Geldanlage, welches leider bei vielen Anlegerinnen und Anlegern zu kurz kommt. Denn durch die vordefinierten Zielanteile der unterschiedlichen Assetklassen wird ein regelbasiertes und (weitgehend) unemotionales Investieren ermöglicht, was letztlich der Rendite zugutekommt. Deshalb freut uns deine Anfrage zu diesem wichtigen Thema besonders.

      In Kommer’s aktueller 5. Auflage seines Standardwerks « Souverän Investieren… » nimmt er gegenüber Rohstoffen eine sehr differenzierte bis ablehnende Haltung ein. So kommt er in Kapitel 5.7 zu folgendem Fazit: « Ich persönlich finde mich seit 2016 eher im Lager der Skeptiker (wo ich fast immer bin, wenn es keinen starken Konsens in der Wissenschaft gibt) und würde daher dafür votieren, auf Commodities bzw. Commodity-Futures in der Zukunft zu verzichten. »

      Auch wir vom Schweizer Finanzblog sind nicht in die Assetklasse « Rohstoffe » investiert – zumindest nicht im herkömmlichen Sinn. (Stefan ist seit vielen Jahren in den Clean Energy ETF von iShares investiert.)

      Beste Grüsse
      SFB

  3. Allen dit :

    Hallo zusammen

    Wird eigentlich das 3. Säulenkonto, welches auch längerfristig ausgerichtet ist (Bis man halt 65 Jahre alt ist) auch in diese Asset Allocation als « Risikoarmer Teil » mit eingerechnet werden? Hier bezahle ich den jährlichen Maximalbetrag von 6883 CHF jeweils ein. -> Diese Einlage wird allerdings auch in diverse Anlagen investiert von meiner Bank.

    Danke für eure Rückmeldung und LG

    1. Schweizer Finanzblog dit :

      Hoi Allen

      Nein, wir würden die 3. Sàule nicht dem risikoarmen Teil zuordnen, da du ja nicht sofort darauf zugreifen kannst. Vorsorgesparen ist stark reguliert und vorzeitige Auszahlungen sind auf wenige Ausnahmen beschränkt. Aufgrund des oft langen Anlagehorizonts (Pensionsalter) erachten wir es als sinnvoll, die 3. Säule (auch) in Aktien anzulegen. Wichtig: Tiefe Gebühren (<0,5%), wie sie innovative Online-Anbieter wie Viac haben, bedeuten mehr Rendite und im Alter mehr Vermögen.

      Beste Grüsse
      SFB

  4. Elino dit :

    Hallo zusammen
    Ich hätte noch eine Frage: was sagt ihr zu einem Home Bias im Aktien Teil des Portfolios? Z.b. indem man noch 10-20% auf den SPI setzt? Als Währungsabsicherung.
    Danke für eine Antwort 🙂
    Sonnige Grüsse

    1. Schweizer Finanzblog dit :

      Hoi Eliana

      Bei 10 bis 20% Beimischung von CH-Aktien hält sich der von dir erwähnte « Home Bias » in Grenzen. Also alles im grünen Bereich:-) Der SPI ist aus unserer Sicht jedoch ein ausgesprochen schlecht diversifizierter Index (die drei Titel Nestlé, Roche und Novartis sind mit rund 45% (zu) stark gewichtet), weshalb wir darauf basierende ETFs nicht empfehlen. (Der SMI ist bezüglich Klumpenrisiken noch schlechter.) Als bessere Alternative sehen wir den SPI Mid (80 CH-Unternehmungen mit mittlerer Marktkapitalisierung; die drei grössten Positionen machen gesamthaft rund 16% aus). Quelle: https://www.ubs.com/2/e/files/RET/FS_RET_CH0130595124_CH_DE.pdf

      Beste Grüsse SFB

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